L’importance des cycles du sommeil

Comment tirer pleinement parti de nos nuits ? Et si la réponse se trouvait dans les cycles du sommeil. Quels sont les différents stades du sommeil et quels sont leurs bienfaits ? Peut-on calculer nos cycles de sommeil ? Mieux gérer la durée de nos nuits pour profiter pleinement de nos journées !

Qu’est-ce qu’un cycle de sommeil ?

Notre sommeil se décompose en plusieurs phases : l’endormissement, le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil paradoxal. Un cycle de sommeil comprend ces différentes phases de sommeil et dure de 90 à 100 minutes. Faites le calcul, selon la longueur de votre nuit cette dernière se compose généralement de 4 à 6 cycles.

Les différentes phases de sommeil et leurs bienfaits

Chaque stade a ses propres caractéristiques et joue un rôle particulier sur la qualité du sommeil.

Le stade N1

L’endormissement est une période de transition entre l’éveil et le sommeil. Nous n’avons pas l’impression de dormir, mais nous somnolons déjà. Cette phase est très courte. On parle d’insomnie lorsque ce stade dure plus de 20 minutes.

Le stade N2

Nous entrons dans un sommeil dit léger. Cette phase de sommeil représente la moitié de nos cycles or elle se caractérise par sa fragilité. Selon notre sensibilité, un bruit ou une gêne peut aisément nous réveiller. Notre corps commence déjà à récupérer.

Le stade N3, le sommeil régénérateur

Nous atteignons alors un sommeil profond, appelé aussi « à ondes lentes », où il est plus difficile de nous réveiller. Cette phase correspond environ à 40% de notre temps de sommeil. L’organisme est alors en pleine récupération. Le travail effectué par notre cerveau durant ce sommeil profond est primordial pour notre santé.

C’est notamment là que :

  • Notre mémoire se consolide
  • Nos défenses immunitaires se renforcent
  • Notre production énergétique s’effectue
  • Notre sécrétion hormonale est favorisée (caractérisée chez l’enfant par l’hormone de croissance)

Le stade R, la phase onirique

Enfin, appelé « sommeil paradoxal » de par son paradoxe : l’activité cérébrale est intense, mais le corps est totalement inerte – hormis des mouvements oculaires rapides - , il survient en fin de cycle et représente 25% de nos cycles. C’est le moment où les rêves sont les plus nombreux et où le stockage des souvenirs atteint son paroxysme.

Est-il possible de calculer nos cycles de sommeil ?

Vous l’aurez compris, les différentes phases du sommeil se succèdent et l’interruption d’un cycle est néfaste à notre bien-être. La clef est de se réveiller à la fin du sommeil paradoxal. Comment peut-on optimiser nos nuits ? En calculant l’heure idéale de coucher en fonction de votre heure de réveil. Ou inversement ! Vous respectez ainsi vos cycles de sommeil et jouissez d’un sommeil de qualité. Plus facile à dire qu’à faire, on le conçoit !

Des exemples de nuits comportant des cycles entiers :

  • De 21h45 à 7h (6 cycles de sommeil)
  • De 23h15 à 7h (5 cycles de sommeil)
  • De 00h45 à 7h (4 cycles de sommeil)

Vous désirez améliorer d’autant plus la qualité de votre sommeil ? Consultez tous nos articles sur le sommeil et le bien-être.